
L’eau, la terre et le sable.
Ce sont ces différents milieux qui délimitent les paliers formant des horizons. Ces fondations reposent sur le sol qui leur est offert de telle manière qu’ils puissent venir accueillir les prémices de la protostructure, le tout sans meurtrir le terrain. Ils sont dispersés selon une certaine organisation, en effet ils sont reliés de manière ponctuelle dans le but de maintenir au mieux la protostructure tout en respectant les critères de pente ainsi que la géométrie du site.
Comment figer une fixation flottante à la surface de l'eau mouvementée ?
En étudiant le système Spar utilisé dans certaines plateformes off-shore, nous avons développé un flotteur vertical composé en trois parties : la partie supérieure remplie de bouteilles en plastique assurant la flottaison, l'inférieure remplie de cailloux agissant comme poids pour contrer les oscillations horizontales et la partie centrale qui se gorge d'eau une fois en place et qui limite les oscillations verticales. Ce flotteur peut à la fois être utilisé en série pour accueillir chacun des pieds de la protostructure, ou bien il peut être unique et former une plateforme sur laquelle on peut construire.
Ainsi, ce système permet d'avoir des appuis stables sur l'eau et il donne un nouvel horizon aux abords du lac.
Pour continuer dans notre processus, nous avons fait un premier test qui s'adapterait à différents milieux (sable, terre). Notre but est de faire un élément de fondation précis, qui doit pouvoir être fait en série rapidement car les points de contact sont nombreux.
Premier test sur le sable au Laviau (46°N - 6°E)
Test avec un noeud
Pour pouvoir nous adapter au terrain, nous avons fait 2 carroyages (sable et terre) afin d'observer plus précisement les variations du sol où viendront se poser nos fondations.
Carroyage sur la terre (1x2m et 50x50cm)