La topographie complexe du sol a été notre moto pour le projet. De notre ancienne phase Planes nous avons repris notre étude du sol et l'avons mis en lumière avec l'aide d'un plan vertical.
Notre plan est composé d'une multitude de planches en bois d'une longueur de planches plus larges que l’entraxe qu’il y a entre-elles.Les bouts de bois sont maintenus entre-eux grâce à deux trames de la longueur de la protostructure. Les planches viennent donc s'insérer dans cette trame. L’une est placée sur la protostructure et l’autre au milieu de la longueur des planches afin de les stabiliser.
Ce plan vertical vient épouser le sol et le transcrit en haut afin de pouvoir comprendre la topographie. Notre plan vertical est modulable et peut retranscrire tout type de topographie.
Comme lors de la phase planes, nous avons commencé par étudier le contexte topographique, en se concentrant notamment sur les pentes. Celle que nous avons trouvé la plus intéressante est une pente de 15,7 degrés se situant au croisement de deux cellules. Nous avons alors réutilisé cet angle pour créer un plan oblique rendant possible une ascension longitudinale dans le prolongement d’un plâtre déjà existant.
Le plan repose en effet sur un sommet dont la forme est semblable à celle d’un rocher. Afin d’assurer la transition entre cet élément topographique et notre nouvel élément planaire, nous avons inséré deux plans verticaux joignant les deux conditions.
Par ailleurs, notre plan oblique est soutenu par des câbles tendus (structure primaire) qui délimitent un plan vertical. Ceux-ci permettent différents points de vue des projets avoisinants. La vue frontale est dénudée de tout obstacle, alors que latéralement, elle est rythmée par les câbles.
En outre, l’utilisation de la protostructure par la suspension des câbles implique forcément un renforcement de cette dernière. Pour cela, nous l’avons épaissi en plus d’y ajouter des contreventements (structure secondaire).